... en Indonésie sur l'île de Java?
Après 6 mois de voyage en Asie, les parents débarquent à Jakarta.
Baobab au jardin botanique de Bogor :
Une petite glace?
"trek" de 2 jours et 1 nuit aux environs de la montagne Salak:
Bamboo house, notre hébergement précaire mais folklorique pour la nuit:
Dégâts causés en 2010 par le volcan Merapi près de Jogjakarta:
Temples de Borobudur:
Temples hindous de Prambanan:
Les mamans et moi au milieu de collégiens:
Dans la ville de Jogjakarta:
L'hôtel dans lequel nous séjournions était situé au bord du Bromo. Arrivés de nuit, nous pouvions juste tenter de deviner ce qui allait nous attendre le lendemain matin. Nous ne voyions rien d'autre qu'un ciel magnifiquement étoilé et une voie lactée parfaitement distincte. Même si notre bus était confortable (merci aux parents), la conduite quelque peu sportive et dangereuse de notre chauffeur (qui a fasciné le papa de mon homme) ainsi que les 12 heures de trajet nous avaient tous épuisés. Les pommes de terre rôties au gruyère (un pur bonheur après quelques mois de riz et de pâtes) nous ont achevés.
Le lendemain, très tôt (5h) et ce malgré l'épuisement dû au rythme effréné de ces derniers jours, nous nous levions de notre lit et écartions les rideaux afin d'entrevoir le lever du jour sur ce paysage volcanique tant attendu. Ce coup d'oeil a suffi à nous faire sauter dans les premiers vêtements que nous avons trouvés (polaire comprise, les nuits sont fraîches à cette altitude) pour nous approcher de ce monstre de beauté. Le cône fumant du Bromo est entouré des monts Batok et Kursi. Cet ensemble est lui-même situé au centre d'une caldeira de 10 kilomètres de diamètre et encerclé par des falaises qui sont en réalité les rebords d'un immense cratère. Les tout premiers rayons du soleil baignaient le tout dans un rose très pâle, un vieux rose se mariant avec délicatesse aux cendres grises projetées de ce trou béant. La colère de cette terre s'opposait à la douceur de ce décor.
Après un petit-déjeuner pris devant ce paysage lunaire, nous sommes allés l'observer depuis une crête longeant le cratère. Dans l'après-midi, nous sommes descendus sur la caldeira, le laotian pasir. Derrière le mont Batok s'étend une longue plaine. Nous marchions sur un désert de sable, le calme était aussi plat que le sol que nous foulions. Seul le vent nous sifflait sa douce musique au creux de l'oreille. L'érosion a dessiné de profondes rides sur le mont Kursi. Le soleil commençait à décliner. Nous jetions un dernier regard émerveillé sur ce paysage si particulier. Il était l'heure de rebrousser chemin.
Mais nous n'en n'avions pas fini avec ce volcan. Le jour d'après, la conquête du Bromo se faisait à moitié motorisée. Il fait encore nuit quand nous quittons notre lit douillet. Un 4x4 nous attend pour nous rapprocher du Gunung Penanjakan. Un chemin raide que nous gravissons dans la pénombre nous mène à l'endroit d'où nous pouvons scruter la nuit laisser place au jour. Les lueurs de l'aube apparaissent lentement. La caldeira est masquée par un mélange de cendres et de brume. Le Bromo prend son temps avant de dévoiler enfin ses contours. Puis le gunung Semeru fumant dans le fond se dessine à son tour. Petit à petit les couleurs deviennent plus chatoyantes. Le moment de descendre dans l'arène est arrivé. Le volcan crache tant de cendres que l'on ne sait pas si l'on va pouvoir gravir les 250 marches qui mènent au cratère.
Le lever du soleil sur la région de Cemoro Lawang :
A ses pieds, des Indonésiens à dos de cheval, vêtus de ponchos et de couvre-chef proposent leur service : on évite de marcher contre la modique somme d'un euro. Nous déclinons l'offre mais achetons tout de même un masque afin de nous couvrir le nez et la bouche.
Bientôt nous ne discernons plus que les silhouettes de nos compagnons de marche. Nous avons une pensée pour les nomades du désert. Nos pieds sont de plus en plus lourds. Nous avançons maintenant dans des dunes de cendres que le vent nous envoie en plein visage. Quelques centaines de mètres plus loin, précisément au pieds des marches, nous ferons marche arrière. Les conditions nous étaient défavorables mais quelle expérience!
Nico, son père et moi pendant l'ascension:
Et continuons avec les Kawah Ijen...
Volcan Kawah Ijen et ses porteurs de souffre:
"Superviseur" de la soufrière:
Toute la petite famille sur le ferry allant de l'île de Java à Bali: